En 1944, A.J. Arkell a fouillé, près de l’actuelle ville de Khartoum, un site mésolithique qui comporte les vestiges d’une occupation qu’il a nommé « Early Khartoum ». Aucune trace de maison ou de hutte n’a été retrouvée bien que les vestiges semblent appartenir à un habitat régulièrement occupé. Cette dénomination "Early Khartoum" correspond à une culture fameuse pour son travail de l’os et son industrie de pierre microlithique. L’utilisation de la poterie indique des contacts avec des cultures néolithiques. Les restes fauniques renvoient l’image d’une communauté vivant de la chasse et de la pêche ; aucun animal domestique n’a été trouvé.
« Du Nil jaune au Nil Bleu. Quête de l’eau et la diffusion des langues d’Extrême-Nord soudanienne du quatrième au premier millénaire avant notre ère ».
Cette conférence a été livrée dans le cadre de l’ECAS 2009 à Leipzig, du 4 au 7 Juin 2009.
Les six volumes de l’Archaeological Survey of Nubia sont en ligne. Bonne Lecture.
Le troisième volume de Dotawo, par Marc Maillot, est dédié aux savoir-faire et aux techniques dans le Soudan Ancien. Cette collection d’articles est le résultat d’un atelier tenu à l’Université de Lille les 5 et 6 septembre 2013, qui a réuni plusieurs chercheurs soudanais en archéologie, de l’architecture à la production de fer parmi la poterie et de l’industrie textile.
L’Université Oxford a organisé une série d’expéditions au sud de l’Égypte et du Soudan à partir de 1910, dirigée et financée en grande partie par Francis Lewellyn Griffith, le premier professeur d’égyptologie à Oxford. Les travaux ont été effectués entre 1910 et 1913, puis de 1929 à 1931 dans des sites tels que Faras, Kawa et Sanam. Après la mort de Griffith en 1934, Sir Laurence Kirwan dirige les fouilles d’Oxford à Firka (1934-1935) et à Kawa (1935-1936).
Ballana, nécropole de Basse-Nubie, a été fouillée par Walter Bryan Emery entre 1928 et 1931, dans le cadre d’une intervention de sauvetage précédant la construction du barrage d’ Assouan. Un total de 122 tombes ont été documentées, localisées sous d’importants monticules artificiels. Ces derniers s’insrivent dans la période comprise entre l’effondrement de l’état Méroïtique et la fondation des royaumes chrétiens de Nubie, c’est à dire entre 350 et 600 après J.-C. Ces monticules comportent habituellement une ou plusieurs chambres souterraines, avec une chambre funéraire principale. Certaines tombes ont été trouvées inviolées, mais même les sépultures perturbées contenaient encore de nombreux objets funéraires.
En Nubie soudanaise, L. Woolley et D. R. MacIver furent les premiers à entreprendre un programme de fouille d’une ville méroïtique et son cimetière associé sur le site de Karanòg. Cette fouille de la mission de l’université de Pennsylvanie en 1909, a permis de documenter l’architecture méroïtique, dans une région encore non étudiée, et de décrire un matériel archéologique qui se distingue du matériel provenant des sites de la région du Boutana.
Bouhen est le site d’une des forteresses établies en Nubie par les pharaons pour défendre leur frontière méridionale et contrôler les routes commerciales qui passaient par le Nil depuis le Soudan.
Si un établissement initial remontant à l’époque thinite y a été découvert, c’est à partir de l’Ancien Empire que Bouhen prend de l’importance comme comptoir commercial, notamment avec Khéphren de la IVe dynastie qui prisa particulièrement la région pour ses carrières de diorite. Mais c’est surtout à dater de la XIIe dynastie, notamment sous Sésostris Ier puis Sésostris III au Moyen Empire, qu’il prend son aspect définitif.
Il s’agit d’un des plus vastes exemple de forteresses édifiées avec sa double muraille crénelée et ses douves lui donnant l’aspect d’une véritable ville retranchée.
Harvard African studies
George Andrew Reisner
Egyptian Expedition of Harvard University and the Boston Museum of Fine Arts
Peabody Museum of Harvard University, 1923
Steindorff G. Aniba. Vols. I-III, J.J. Augustin, Glückstadt-Hamburg, 1935, 253 pages, 98 planches. Première Edition.
La fouille du site archéologique d’Aksha, autrement appelé Serra Ouest ou Serreh, est composée de trois campagnes, tenues entre 1961 et 1962. Les opérations se sont concentrées sur un temple ramesside et les vestiges chrétiens attenants ; une nécropole méroïtique au nord-ouest du temple ; et un site d’habitat de petite taille daté du Groupe C.
Le troisième Hors-Série de Routes de l’Orient sur l’archéologie française au Soudan est disponible, en partenariat avec la SFDAS.
La SFDAS poursuit son programme de numérisation des archives anciennes. Nous vous proposons en version numérique l’ouvrage de M. Almagro, la nécropole méroïtique de Nag Gamus, publié en 1965.
Mission archéologique espagnole du comité national espagnol de l’UNESCO en 1960. Nécropole méroïtique dans la région d’Argin, avec plus de 220 tombes.
En 2019, la SFDAS a célébré ses cinquante ans d’existence. Une semaine complète consacrée à la SFDAS et au patrimoine soudanais s’est tenue en septembre 2019 à l’Institut Français de Khartoum et au Musée National du Soudan, ces évènements étant placés sous l’égide de l’Ambassade de France au Soudan. Cette semaine, composée de conférences archéologiques assurées par les plus grands spécialistes et anciens directeurs de la SFDAS, a également vu une exposition consacrée à l’archéologie française prendre place à l’Institut Français, autour du travail de Claude Iverné, membre associé de la SFDAS.
Thèse de Doctorat de Victor Manuel Fernández Martínez, sous la direction de Martín Almagro Basch. UNIVERSIDAD COMPLUTENSE DE MADRID.
ISBN : 978-84-694-6508-0
©Víctor Manuel Fernández Martínez, 1983
En libre accès avec autorisation de l’auteur.
Mission archéologique espagnole du comité national espagnol de l’UNESCO en 1960. Nécropole méroïtique dans la région d’Argin, avec plus de 220 tombes.